dimanche 16 juin 2013
Le PTM bénéficie de 180 millions de dollars de la Banque mondiale
Le PTM bénéficie de 180 millions de dollars de la Banque mondiale
Le Conseil d’administration de la Banque mondiale a d’accordé un financement additionnel de 180 millions de dollars américains en faveur du Projet de transport multimodal, PTM. Cette somme vient s’ajouter au don initial de 255 millions de dollars américains accordé en 2010, selon un communiqué de la Cellule d’exécution du projet de transport multimodal, CEPTM rendu public dernièrement.
Ce financement additionnel a pour conséquence de reformuler les objectifs initiaux du PTM. C’est dans le but de mieux adapter ces objectifs, précise le communiqué de presse dont L’Observateur a obtenu copie, aux résultats effectivement réalisables, à savoir : améliorer la connexion des modes de transport en RDC ; rétablir la viabilité financière et opérationnelle de la SNCC; et renforcer les performances opérationnelles des entreprises publiques de transport.
Les activités concernées
Le financement additionnel concerne les activités suivantes : le plan de redressement de la Société nationale des chemins des fers du Congo (SNCC) pour 157.0 millions de dollars EU. Cette composante dite 1 va contribuer, dit-on, à la poursuite de la mise en œuvre du plan de redressement de cette société congolaise qui éprouve d’énormes difficultés.
Ce montant est réparti en plusieurs postes dont les investissements évalués à 100.8 millions de dollars EU) destinés à accroître la capacité de transport de la SNCC pour atteindre 550 millions d'unités de trafic par an. Ce qui aiderait à atteindre les recettes d’exploitation de nature à couvrir les charges d’exploitation.
Ces investissements, ajoutés à ceux du financement initial, vont porter sur la réhabilitation de la voie, des bâtiments, des ateliers, d'autres installations, du matériel roulant et d’autres équipements, ainsi que l’acquisition de matériel roulant neuf. L’objectif commercial étant de relancer le développement du trafic des importations et des exportations, de rétablir les liens avec les provinces « enclavées » de la RDC et les connexions en direction et en provenance des régions agricoles;
La deuxième activité concernée sont l’appui opérationnel et le développement institutionnel qui engloutiront 48.8 millions de dollars. Ce montant permettra au projet de financer les dépenses d’exploitation éligibles de la SNCC, principalement le carburant et lubrifiant, les factures d'eau et d'électricité, les coûts de location de locomotives, ainsi que l’acquisition du matériel et pièces de rechange d’urgence, un contrat de gestion avec un opérateur privé, et la formation du personnel en poste et du nouveau personnel à recruter.
L’exécution du plan social avec 7.4 millions de dollars est la 3ème activité concernée pour la composante 1. Ce montant servira à payer les indemnités de départ et les cotisations à l’INSS au profit de quelque 400 retraités volontaires admissibles à la retraite en 2013.
Quant à la composante 2, elle concerne le renforcement de la performance opérationnelle et l’amélioration de la gouvernance du secteur pour 15 millions de dollars. Les secteurs concernés sont la Régie des voies fluviales (RVF) pour 5 millions de dollars. Cette sous-composante permettra de réhabiliter le balisage sur certains affluents du fleuve Congo et de la rivière Kasaï, en particulier les rivières Kwilu, Sankuru, Ruki-Busira-Tshuapa, et Lukémie-Mfimi, et de renforcer la viabilité des résultats du projet initial centré sur les rivières Lua, Mongala et Lualaba, par la fourniture de matériaux, matériel et équipements de balisage. Il est également prévu des prestations de services de consultants et la formations.
La sous-composante Direction de la marine et des voies navigables, DMVN, avec 5 millions de dollars va renforcer la capacité de régulation du transport fluvial en RDC en procédant à une réforme institutionnelle de cette Direction et à l’amélioration des conditions de travail par la réhabilitation des bureaux, la logistique en fournitures, matériel et équipements. Des prestations de services de consultants et la formation sont également prévues.
L’Autorité de l’aviation civile, AAC, pour 5 millions de dollars, va renforcer la capacité de régulation du transport aérien dans le pays en prenant en charge une assistance technique étrangère ponctuelle et longue durée, et en améliorant les conditions de travail par la réhabilitation des bureaux, la logistique en fournitures, matériel et équipements. Il est aussi prévu des prestations de services de consultants et des formations.
La composante 3 concerne la gestion du projet pour 8 millions de dollars. Ce montant sera affecté à la CEPTM pour le financement global de ses coûts révisés de fonctionnement jusqu’à la nouvelle date de clôture fixée au 30 juin 2018, ainsi que des prestations de service de consultants et de formation.
Le document précise que la signature de l’accord de financement additionnel interviendra d’ici au mois de juillet prochain et sa mise en vigueur dans les trois mois qui vont suivre.
Kléber Kungu
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