jeudi 6 juin 2013
La Banque mondiale appuie le secteur sanitaire congolais
A travers le PARSS
La Banque mondiale appuie le secteur sanitaire congolais
A travers le Programme d’appui à la réhabilitation du secteur de la santé (PARSS), la Banque mondiale soutient directement les actions du gouvernement congolais et d’autres partenaires en matière de lutte contre le paludisme en appuyant les centres de santé et hôpitaux de la RDC en médicaments de base et par le renforcement des capacités dans le processus budgétaire du gouvernement et en appuyant les activités de vaccination et du cadre des dépenses en moyen terme.
Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale en RDC, Eustache Ouayoro, cette institution financière internationale appuie la mise en œuvre du cadre d’accélération de la réduction de la mortalité de la mère et de l’enfant dont le lancement est intervenu le 31 mai dernier.
C’est en finançant plusieurs actions du gouvernement des secteurs de développement en vue de l’amélioration du bien-être des Congolaises et des Congolais que la Banque mondiale entend soutenir la RDC. La distribution gratuite de 13 millions de moustiquaires imprégnées d’insecticides dans les provinces du Katanga, du Nord-Kivu et du Sud-Kivu, l’acquisition de 12 millions de doses de médicaments pour lutter contre la paludisme et des tests de diagnostics rapides de cette maladie sont parmi les appuis que la Banque mondiale apporte au gouvernement congolais.
Baisse sensible de l’incidence du paludisme
Eustache Ouayoro a indiqué qu’en raison du soutien de son institution aux efforts du gouvernement de la RDC, une baisse sensible de l’incidence du paludisme se fait remarquer au sein de la population.
Quant aux activités de vaccination, la Banque mondiale a contribué à l’acquisition entre autres de tous les antigènes (vaccins) pour une période d’un an, du matériel roulant notamment de 53 véhicules 4X4 et de camions pour les antennes de Programme élargi de vaccination (PEV), de 7 500 bicyclettes en vue de renforcer les activités communautaires, de 53 motos, de 204 réfrigérateurs et de 17 chambres froides solaires pour renforcer la chaîne de froid.
Ces cofinancements permettent d’opérer plus de 80% de grandes couvertures vaccinales dans les zones de santé qu’appuie le projet. Ce qui réduit les risques d’épidémies chez les enfants et les femmes enceintes.
Réconfortée par ces résultats, la Banque mondiale entend aller plus loin dans ses appuis et continuer à soutenir les efforts du gouvernement congolais et d’autres partenaires, la promotion de la mise des interventions à haut impact pour la survie de la mère, du nouveau-né et de l’enfant au Congo Kinshasa.
75 millions de dollars au PARSS
Pour consolider ces acquis, la Banque mondiale a décidé d’octroyer des fonds additionnels au PARSS de l’ordre de 75 millions de dollars américains. Selon le directeur des opérations de la Banque mondiale en RDC, les efforts que ce pays a menés dans le cadre de la lutte contre la polio ont été couronnés de succès au point qu’il a été déclaré par l’OMS « pays sans polio ».
Par ailleurs, dans le cadre de l’appui à l’élaboration et à l’exécution du budget, l’approche cadre des dépenses à moyen terme mise en place par le gouvernement congolais a permis au ministère de la Santé publique d’inscrire dans son budget des lignes de crédit pour achat des vaccins et autres intrants nécessaires à l’amélioration de la vie des Congolais.
Kléber Kungu
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