Application de l’accord d’Addis-Abeba
La SADC et la CIRGL au chevet de la paix en RDC
Des
dirigeants de la Communauté
de développement d’Afrique australe (SADC) et de la Conférence
internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) prennent part depuis le
lundi 4 novembre à Pretoria, en Afrique du Sud, à un sommet consacré à la
situation sécuritaire dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC). Le
président congolais Joseph Kabila doit également prendre part à ce sommet.
A ce sommet
de Pretoria, la présence d’autres présidents est également signalée. Il s’agit
du président du Kenya, de Tanzanie, de l’Ouganda et du Zimbabwe est aussi
assurée, selon le porte-parole du ministère sud-africain des Affaires
étrangères, Clayson Monyela cité par radiookapi.net.
Ce sommet
réunit des dirigeants de la
Communauté de développement d’Afrique australe (SADC) et de la Conférence
internationale sur la région des Grands Lacs (CIRGL) autour du président
sud-africain Jacob Zuma, dont le pays fournit plus du tiers des militaires
engagés dans cette brigade onusienne au mandat inédit. Ils sont autorisés à
engager des combats contre les forces négatives qui pullulent dans cette
région, riche en ressources naturelles et minières, et principal foyer de
tensions régionales depuis la fin de la dictature du maréchal Mobutu en 1997.
Au
sujet de ce sommet, le coordonnateur du Mécanisme de suivi de l’accord-cadre
d’Addis-Abeba, François Mwamba Tshishimbi, a déclaré que les dirigeants réunis
à ce sommet voulaient créer une dynamique pour veiller au respect de l’accord
d’Addis-Abeba.
Il
a indiqué que «ce sommet marque une étape importante dans la recherche de la
cohésion et de la détermination pour que chacun de signataires de l’accord
cadre d’Addis-Abeba respecte ses engagements ».
Pour
le coordonnateur du Mécanisme de suivi de l’accord-cadre d’Addis-Abeba, le
respect de l’accord d’Addis-Abeba permettra de restaurer la paix, la stabilité
et de booster le processus de développement dans la région des Grands lacs
toujours en proie à une insécurité récurrente.
A
ce sujet, le président congolais, Joseph Kabila, a rappelé l’application
effective de l’accord d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du Conseil de
sécurité de l’Onu. Aussi, dans son discours à la Nation le 30 octobre
dernier, Joseph Kabila avait demandé aux pays voisins de la RDC d’appliquer
« effectivement » l’accord d’Addis-Abeba et la résolution 2098 du
conseil de sécurité de l’Onu qui sont, selon lui, « la voie royale pour la
paix et la stabilité dans la région ».
L’accord
d’Addis-Abeba avait été signé le 24 février dernier à Addis-Abeba, capitale de
l’Ethiopie, par onze pays africains sous l’égide des Nations unies. Cet accord,
rappelle-t-on, vise la restauration de la paix dans l’Est de la RDC, en proie à l’insécurité
depuis plus de deux décennies.
Le
sommet de Pretoria intervient quelques jours après que les Forces armées de la RDC (FARDC) volent de succès
en succès dans la guerre au Nord-Kivu.
Ce mardi,
l'Afrique du Sud abritera un autre sommet destiné à faire un premier round de
consultations sur la création d'une future force de réaction rapide africaine,
dont le principe a été lancé en mai au sommet de l'Union africaine (UA).
Kléber Kungu
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