« Après
avoir s’époumoné… »
« Après avoir s’époumonné… ».
Ce bout de phrase, je l’ai entendu alors que je suivais une émission télévisée
dans une chaîne de télévision de la place. Au cours de cette émission, le
journaliste débattait avec son invité d’un problème aussi sérieux que le
chômage.
L’invité regrettait le fait que malgré les efforts qu’il
ne cessait de fournir dans ce domaine, le bout du tunnel était encore très
loin. Ainsi, disait-il, « après avoir s’époumoné… ». Une grosse faute
due à deux choses. D’abord, l’emploi de l’auxiliaire « avoir » est
incorrect avec un verbe pronominal. Ici, il aurait dit : « Après m’être
époumoné… », lorsqu’il devait s’agir de lui seul, ou « après
nous être époumonés… », lorsqu’il s’agit de plusieurs autres personnes, y
compris le locuteur. La seconde faute, c’est le mauvais emplacement du pronom « s’ »
devant le verbe « époumoné ».
Voir où le placer dans les exemples ci-dessus.
Moralité : Fournissez
beaucoup d’efforts pour ne pas regretter de vous être époumonés pour rien dans
l’apprentissage de cette langue capricieuse !
Kléber Kungu
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