Situation scandaleuse à
l’Hôpital du Cinquantenaire
Des
Indiens brutalisent le Ministre Félix Kabange
A
l’origine de cette situation, une femme en grossesse, étudiante de l’UPC, y
meurt après avoir bu du formol à la place de l’eau qu’une infirmière indienne
lui a donné.
Ce
qui s’est passé à l’hôpital du
Cinquantenaire dimanche 15 février dépasse tout entendement, tant les deux
événements malheureux qui s’y sont produits, l’un consécutif à l’autre, donne
matière à réflexion sur le comportement des Indiens, surtout ceux qui exercent
dans les services publics. Une femme de diplomate y meurt après avoir bu du
formol à la place de l’eau qu’elle a demandée, avant que le ministre de la
Santé publique, Félix Kabange Numbi, venu aux nouvelles, ne soit brutalisé par
ces Indiens…
A en croire plusieurs sources, Julietta
N. N. Firmino, épouse du ministre conseiller à l’ambassade d’Angola en RDC, M.
Maria, en état de grossesse, se rend dimanche 15 février courant, à l’hôpital
du Cinquantenaire pour une visite médicale de routine. Etudiante en G3 droit à
l’Université protestante au Congo (UPC), Julietta N. N. était en compagnie
d’une de ses amies étudiantes. Une autre source rapporte que la pauvre n’était
pas grosse.
« Au secours. Sauvez-moi »
Elle sera reçue au cabinet du
médecin-directeur, sujet indien. Les grosses chaleurs actuelles aidant, elle va
demander de l’eau à boire. Que va lui apporter une infirmière indienne.
« Au secours ! Sauvez-moi », aurait-elle crié aussitôt les
premières gouttes avalées,
Des cris qui vont parvenir aux
oreilles de sa condisciple en attente. Qui accourt sans tarder pour
secourir son amie sans savoir exactement
de quoi il s’agit. C’est une mourante qu’elle trouve vomissant du sang ! A
la place de l’eau qu’elle a demandée, l’Indienne lui aurait apporté du formol.
La pauvre femme est donc décédée
aussitôt après avoir bu du formol, à la place de l’eau qu’elle a demandée. C’est
informé de cette situation malheureuse que le ministre de la Santé publique,
Félix Kabange Numbi, se rend sur les lieux, en compagnie d’une importante
délégation.
Une fois à l’hôpital, le Ministre et
sa délégation vont constater butter à une grande résistance et une indifférence
des Indiens. Que voulaient-ils cacher ou protéger ? Félix Kabange
vont constater qu’aucune disposition était en place montrant qu’ils y sont
attendus. C’est plus tard qu’ils seront rejoints dans la salle de réunions où
ils se sont rendus, par une délégation du groupe indien Padiyath, gestionnaire
de l’hôpital,
Les indiens refusent l’entrée du
cameraman
Premier couac : Se considérant
comme chez eux, les Indiens vont exiger à Félix Kabange le départ du caméraman
jugé par eux persona non grata avant toute concertation. Le Ministre accède à
leur exigence
Second couac : Les Indiens reviennent
à la charge pour exiger également le départ de toute la délégation accompagnant
Félix Kabange. Cette fois-ci, il n’y accède pas, étant donné que la délégation
comportait toute sorte d’experts auxquels le Ministre recourt pour élucider un
tel problème.
Mais l’entretien de deux délégations
ne va pas durer : les Indiens vont se montrer arrogants et le ton ne tarde
pas à monter, mettant ainsi en sécurité Félix Kabange Numbi que sa sécurité
rapprochée ne tarde pas à extirper de cet endroit.
A l’arrivée de la police scientifique, le
climat va pourrir : les Indiens vont manifester un tel mécontentement
qu’il a failli de peu que tout s’enflamme. La police va intervenir - sans
succès - en cherchant à interroger l’infirmière donneuse
« d’eau-formol » ne parviendra pas, car les Indiens vont avancer
plusieurs prétextes entre autres son incapacité à s’exprimer même en anglais. Sans
doute les Indiens ont dû protéger la leur !
C’est donc en queue de poisson que
l’entretien se termine. A la fin, lorsque les policiers tentent d’arrêter le
responsable de Padiyath, les Indiens s’asseyent par terre pour empêcher la
sortie du leur.
Ayant appris la triste nouvelle de
la mort accidentelle de leur condisciple, les étudiants de l’UPC descendent
lundi 16 février à l’hôpital du Cinquantenaire pour exiger entre autres la
démission de son gestionnaire qu’ils qualifient d’incompétent. La police
intervient en dispersant les manifestants.
Ainsi Félix Kabange descend-il
quelques heures plus tard à l’UPC pour calmer les étudiants, leur demandant
d’attendre les résultats de l’enquête en cours.
La situation qui a prévalu ce week-end à l’hôpital du Cinquantenaire est
de nature à interpeller les autorités congolaises. Cette situation
rocambolesque suscite plusieurs interrogations sans réponses pour l’instant. A
supposer qu’à la place de l’eau, c’est du formol que l’infirmière ait apporté à
l’infortunée. Est-ce possible que cela se passe ainsi d’autant plus que le
formol est un produit dangereux qui n’est pas à la portée directe de qui que ce
soit, infirmière indienne soit-elle ? Ce produit ne peut, en aucun cas, se
trouver ni dans un cabinet médical ni dans une salle d’urgence.
Est-il possible qu’un agent
soignant - de nationalité indienne
soit-il - remette par mégarde du formol en lieu et place de l’eau ? En
règle médicale, un produit dangereux comme le formol doit se trouver dans un
récipient étiqueté comme tel pour éviter une telle mégarde.
Peut-on admettre qu’une personne
arrive à boire du formol, sans qu’elle ne s’en rende compte, qu’autant plus
qu’il est piquant et n’est pas inodore ? L'inhalation
ou l'ingestion du formol peuvent causer de graves troubles et être mortels.
L'inhalation cause maux de tête, nausées, vomissement, irritation des voies
respiratoires. L'ingestion peut causer des brûlures des voies digestives et
rendre aveugle. C'est une
substance cancérigène. Sa manipulation nécessite des protections adéquates :
blouse, gants, lunettes de protection et hotte ventilée.
Ce qui s’est passé à l’hôpital du
Cinquantenaire est-il un acte criminel ou une erreur médicale due à
l’inexpérience de l’infirmière ? Quelle que soit la réponse à cette
interrogation, il est vrai que continuer à croire que les Congolais est
incapable d’exercer les activités qu’on lui refuse en raison de sa peau ou de
sa nationalité et qu’on confie à des expatriés, en l’occurrence des Indiens, ne
peut être qualifié que de complexe et de discrimination raciale. A des diplômes
égaux et des salaires alléchants, les Congolais, quelque soit le domaine, est
capable de rivaliser de compétence avec les autres peuples.
En dehors de cet aspect des choses,
il n’est pas admissible d’admettre qu’une autorité congolaise soit défiée, en
plein exercice de ses fonctions, par des expatriés qui se comportent comme dans
un territoire conquis. Sans être inquiétés le moins du monde, parce que
protégés. Gageons : le comportement des Indiens de l’hôpital du
Cinquantenaire ne sera jamais sanctionné.
Si les Indiens arrivent, sans
crainte de qui que ce soit, à brutaliser un ministre, donc une autorité
politique congolaise, qu’on imagine le sort qu’aurait subi un Congolais
ordinaire.
De quoi est morte Julietta N. N.
Firmino ? L’enquête diligentée par le ministère de la Santé publique va
apporter, les jours à venir, la réponse à cette question lancinante. Il est
important que la lumière soit vite faite à cette affaire qui risque de ternir
l’image de cet hôpital appelé à apporter des solutions aux nombreux problèmes
de santé des Congolais.
Kléber Kungu
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