Atelier sur le travail maritime en Afrique
centrale du 16 au 19 février
Des experts de la Cemac participent aux travaux de cette rencontre
Des experts de la
Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), de la
République démocratique du Congo (RDC), de l’Angola et de la Mauritanie
participent du 16 au 19 février à un atelier sous-régional portant sur la mise
en œuvre de la convention MLC 2006 sur le travail maritime qui se tient à
Brazzaville, capitale de la République du Congo.
Le but de cette rencontre,
organisée avec l’appui du Bureau international du travail (BIT), est de
familiariser les participants avec les concepts clés de cette convention et à
souligner l’importance de sa ratification, selon l’Agence presse associée.
A l’ouverture des travaux
de cet atelier sous-régional, le ministre congolais d’Etat, chargé du Travail
et de la Sécurité sociale, Florent Ntsiba, a appelé les autres pays membres de
la Cemac et les Etats africains à ratifier cette convention internationale.
La convention MLC 2006
englobe en un seul instrument juridique 37 conventions et recommandations de
l’Organisation internationale du travail (OIT) concernant les différents
aspects des conditions de vie et de travail des gens de mer. Il prône également
la protection de l’environnement marin. C’est « une exigence, a précisé
Florent Ntsiba, à laquelle toutes les parties prenantes au travail maritime
sont appelées à se conformer ».
La République du Congo,
précise la source, est le premier pays de la Cemac à ratifier cette convention
internationale. Il a aussi ratifié les conventions internationales de 1974 sur
la sauvegarde de la vie humaine en mer, de 1973-1978 sur la prévention de la
pollution par les hydrocarbures et de 1978 sur les normes de formation des gens
de mer, de délivrance des brevets et de veille.
Souhait de la mise en place d’un
observatoire des droits des gens de mer
Florent Ntsiba a souhaité
la mise en place au sein de la Cemac, d’un observatoire des droits des gens de
mer pour veiller sur la promotion des emplois maritimes par l’instauration
d’une réglementation et d’une politique assurant le juste équilibre entre la
création, la préservation des emplois et la défense des droits fondamentaux.
De son côté, la directrice
du département des normes internationales du travail au BIT, Clopatra Doumbia
Henry, s’est réjouie de la synergie entre les ministères congolais du Travail
et de la Marine marchande sur la convention MLC 2006. Elle a évoqué la
nécessité de veiller à la mise en norme des armateurs et de ratifier cette
convention qui assure la promotion de l’emploi, du métier de marin et de la
formation des gens de mer.
Elle a émis la crainte de
voir entrer dans le port d’un pays n’ayant pas ratifié la convention, « des
navires non conformes, qui ne peuvent naviguer partout dans le monde ».
La directrice du
département des normes internationales du travail au BIT a appelé , les autres
pays de la Cemac à emboîter le pas à la République du Congo et au Gabon en
ratifiant la convention MLC 2006.
La Cemac regroupe six
Etats: le Cameroun, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale
et le Tchad.
Kléber Kungu
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