« A ce que »
et « De ce que »
« Je cherche à ce que les Léopards
battent les Diables rouges ce samedi 31 janvier prochain », « Je
m’étonne de ce qu’il vienne en retard »… Des exemples pareils meublent des
publications. Pourtant, ils sont vicieux.
Les quatre verbes suivants :
« aimer », « s’attendre », « consentir »,
« demander », se construisent ordinairement avec « que »
(et non avec « à ce que »).et se mettent au subjonctif. Exemples : il aime qu’on
l’avertisse ; nous nous attendons que les Léopards soient sacrés champions
de la CAN 2015 ; je consens que mon nom soit effacé de cette liste ;
il demande qu’il vienne plus tard…
Certains écrivains (entre autres Diderot, A. France, Guy Flaubert) ont
cependant employé la tournure critiquée et cette entorse à la règle est de plus
en plus fréquente aujourd’hui. Faisant croire que c’est du bon français.
De même, on écrira « de manière
que », « de façon que » (et non de manière à ce que, de façon à
ce que), parce que dans ces expressions, il faut sous entendre de [telle]
manière que, de [telle] façon que. On rencontre toutefois cette construction
dans plusieurs cas ;
« De
ce que » : il fut éviter le tour « de ce que » quand on
peut employer « que seulement » : je m’étonne qu’il vienne si tard (plutôt que « de ce
qu’il vienne si tard»
Source : Dictionnaire des
difficultés de la langue française
Larousse 200.
Kléber Kungu
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