Au
« chevet » ou aux « cheveux » ?
Dans un article vantant la générosité d’une entreprise
installée en République démocratique du Congo (RDC) en faveur des orphelins
encadrés par une organisation non gouvernementale (ONG) installée dans la
commune de Kimbanseke, un confrère s’est évertué à montrer le travail réalisé
par cette entreprise.
Voici ce que l’homme de media a écrit dans le titre de
son article – excepté les noms de l’emprise et de l’ONG que nous avons déformés
pour garder l’anonymat de la source - : « PPDKS aux cheveux des orphelins
de l’ONG Sansa Bisana ».
Dans son article, le confrère a souligné le fait qu’à
chaque fin d’année, il arrive souvent que « les entreprises publiques et
certains organismes publics ou privés viennent en aide aux personnes
vulnérables en leur offrant cadeaux, nourritures et autres produits de première
nécessité (…). »
Si le fond du papier est sans critiques, la forme, par
contre, est souillée par une grosse faute que comporte le titre de l’article.
« PPDKS aux cheveux des orphelins de l’ONG Sansa Bisana » ? Le
moins que nous puissions dire est que le français est véritablement en péril.
En effet, le journaliste a donné tellement de l’énergie pour évoquer le travail
de l’entreprise qu’il a pensé que l’affection que portent les ONG ou les
personnes de bonne volonté à l’endroit des vulnérables peut les pousser à les
tenir sur les cheveux lorsqu’ils sont à leur chevet !
Kléber Kungu
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