Le 2 novembre de chaque année
Journée internationale contre
l’impunité des crimes contre les journalistes
Le 2 novembre de chaque année est
désormais décrété journée internationale contre l’impunité des crimes commis
contre les journalistes. Ainsi a décrété l’Assemblée générale de l’Organisation
des Nations unies (Onu). Une décision qui fait suite au constat selon lequel au
moins 600 journalistes ont été tués à travers le monde durant les dix dernières
années.
Cette nouvelle a été communiquée mercredi
27 août par le chargé de programme communication et information du bureau de
l’Unesco à Kinshasa, Joseph Potopoto, au cours de la conférence de presse
hebdomadaire de la Monusco à Kinshasa. Selon lui, cette décision fait suite au
constat selon lequel au moins 600 journalistes ont été tués à travers le monde
durant les dix dernières années.
Par
cette décision qualifiée d’historique, l’Onu condamne «toutes les attaques et la violence
contre les journalistes et travailleurs des médias».
En
décrétant cette journée mondiale, l’Onu appelle ses Etats membres à s’impliquer
dans la prévention de la violence contre les journalistes et les professionnels
des médias. Pour l’Unesco, il s’agit «d’assurer la reddition des comptes, de
traduire en justice les responsables des crimes contre les journalistes et
travailleurs des médias, et de veiller à ce que les victimes aient accès à des
recours effectifs».
Il
revient à l’Unesco d’assurer la coordination générale de la commémoration de
cette journée, en consultation avec les parties prenantes concernées. Au cours
de cette journée, a précisé le chargé de programme communication et information
du bureau de l’Unesco, plusieurs activités de sensibilisation du monde entier à cette
journée seront organisées.
La
journée internationale contre l’impunité des crimes commis contre les
journalistes, apprend-on, a été initiée le 18 décembre 2013 par l’Assemblée
générale de l’Onu.
La
liberté de presse bafouée régulièrement
Les
médias bénéficient également de la journée mondiale de la liberté de la presse
célébrée le 13 mai de chaque année. A l’occasion de la journée mondiale de la
liberté de la presse célébrée le 3 mai dernier, le secrétaire général de l’Onu,
Ban Ki-moon, a regretté qu’aucun jour ne
s’écoule sans que la liberté de la presse ne soit bafouée.
Selon
Ban Ki-moon, les journalistes sont victimes d’enlèvements, de détentions, de bastonnades,
voire d’assassinats à cause des vérités dérangeantes qu’ils énoncent et qui
rentrent dans le cadre de l’exercice de leur fonction.
Instituer
une journée internationale contre l’impunité des crimes commis contre les
journalistes est une bonne initiative pour souligner les conditions précaires
et d’insécurité dans lesquelles les professionnels des médias exercent leur
métier, mais pousser les personnes – dirigeants et autres administrés - qui
commettent ces crimes à ne plus les commettre en sanctionnant la commission de
ces crimes reste un défi que l’Onu doit arriver à relever.
Le
2 novembre prochain, les médias du monde entier vont donc devoir célébrer la
première journée consacrée à lutte contre l’impunité des crimes commis contre
les journalistes. Au cours de la célébration de cette première journée, quel
bilan les journalistes vont-ils tirer sur les crimes commis contre eux durant
un certain nombre d’années ?
Kléber Kungu
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