En attendant un pays d’accueil
L’Equateur choisi pour accueillir temporairement certains FDLR
L’Equateur a été choisi pour accueillir temporairement certains FDLR qui ne veulent pas rentrer au Rwanda, précisément dans un camp militaire à Irebu en attendant d’être envoyés dans un pays d’accueil. C’est le Représentant spécial adjoint du secrétaire général de l’Onu chargé des opérations dans l’Est de la RDC, le général Abdallah Wafy, qui l’a déclaré mercredi 11 juin. Ainsi en ont décidé les autorités congolaises.
Ils sont déjà près de deux cents rebelles rwandais qui ont accepté de déposer volontairement les armes dans les provinces du Nord-Kivu et du Sud-Kivu depuis la fin du mois de mai.
Le plan de désarmement volontaire prévoit
la relocalisation temporaire des FDLR en Equateur, en attendant de trouver un
pays d’accueil
Des membres
de la société civile et des députés provinciaux de l’Equateur ont réagi
négativement à cette décision en s’opposant à la relocalisation des rebelles
des FDLR dans cette province.
Le
général Abdallah Wafy a tenté d’apaiser les esprits des habitants d’Irebu en
précisant que ces miliciens des Forces démocratiques pour la libération du
Rwanda seront relocalisés que temporairement.
Pour
le porte-parole du gouvernement, Lambert Mende, qui a précisé que cette
relocalisation a été décidée par le gouvernement « après avoir consulté
les structures spécialisées que sont les Forces armées de la RDC auxquelles a été confiée
la tâche d’exécuter cette opération de désarmement volontaire des FDLR »,
c’est une décision militaire qui n’appelle pas débat avec la société civile ou
notables, selon Radio Okapi.
Quant aux
rebelles des FDLR
désireux de rentrer dans leur pays, le général Wafy a indiqué que la Monusco allait apporter
son appui, selon l’esprit du processus de désarmement volontaire.
Le représentant spécial adjoint de
Ban Ki-moon en RDC a expliqué que des contacts avaient été établis avec les
autorités rwandaises au sujet du rapatriement de ces rebelles.
Que
des dispositions sécuritaires et autres soient d’ores et déjà prises pour que
ces FDLR ainsi relocalisées, quoiqu’en attente d’un pays d’accueil, apportent
plutôt des solutions que des problèmes à une population locale qui a déjà ses
problèmes. Par exemple, il important que les rebelles FDLR commencent à s’en
prendre aux biens de la population, faute de ressources financières. En plus,
il ne faudra pas que le provisoire devienne le définitif.
Kléber Kungu
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