jeudi 26 juillet 2012

Adieux de l’ambassadeur Ferdinand Massala Malonga

Plus de 6 ans de loyaux services diplomatiques Les
L’ambassadeur du Gabon et doyen du corps diplomatique en RDC, Ferdinand Massala Malonga vient de dire ses adieux à la République démocratique du Congo (RDC) après près de sept années de loyaux services diplomatiques. C’est Ringo F. Abed, ambassadeur de la Namibie en RDC et vice-doyen qui le remplace au poste de doyen du corps diplomatique à qui il a échu de présider la cérémonie d’adieu de l’ambassadeur du Gabon. Après près de 7 ans de loyaux services diplomatiques rendus à son pays, le Gabon, l’ambassadeur du Gabon et doyen du corps diplomatique en RDC, Ferdinand Massala Malonga, a fait ses adieux devant les ambassadeurs, les membres du corps diplomatique, du gouvernement congolais et autres invités de marque, dont la communauté gabonaise. C’est dans un discours émouvant de quelqu’un qui quitte ses pairs, donc emprunt d’émotion, que Ferdinand Massala Malonga, qui a connu la RDC il y a 42 ans, comme journaliste reporter couvrant « les guerres du Shaba » [actuel Katanga, NDLR], avant d’y revenir « en décembre 2005 » comme diplomate pour aider « au renforcement des liens entre le Gabon et la République démocratique du Congo. » Le diplomate gabonais a rappelé le rôle qu’avait joué feu le président Omar Bongo Ondimba « dans la recherche de solutions aux différentes crises » ayant secoué la RDC, avant de passer le bâton à son fils Ali Bongo Ondimba, qui a su marquer de son empreinte ces relations « notamment lors de son mandat au Conseil de sécurité des Nations unies. » Dans la foulée de ces signes qui ne trompent pas sur le degré de la coopération entre le Gabon et la RDC, l’ambassadeur Ferdinand Massala Malonga a épinglé l’installation, voici 3 ans, de la BGFIBANK dans la capitale congolaise, le partenariat scellé entre la poste gabonaise et la Société congolaise des postes et télécommunications (SCPT). Le tout cimenté par une coopération parlementaire très active entre les deux pays, dont il a souhaité la poursuite et le renforcement. Explorer les perspectives Le diplomate gabonais a appelé à « une exploration des perspectives porteuses d’espoir » qui s’offrent dans la coopération des deux pays, notamment dans les domaines du pétrole, de mines, de la pêche, de l’agriculture ou des services. Optimiste, le diplomate gabonais reste convaincu qu’avec la volonté les deux pays vont parvenir à concrétiser ce pari, car, croit-il, le Congo actuel, en dépit de toutes les difficultés qu’il connaît de nouveau avec la reprise de la guerre dans l’est depuis avril dernier, n’est plus celui de la transition qu’il a trouvé en 2006. C’est désormais un Congo « de la reconstruction, des grands chantiers, des débats télévisés ouverts, d’une presse prolifique, et qui s’efforce de veiller à l’efficacité de la dépense et à la sanction de la corruption ». Voilà des atouts dont dispose la RDC, « qui présente les signes d’une démocratie en construction, avec ses réussites et ses échecs, pour peu qu’on lui en laisse la possibilité en termes de paix, sécurité et de stabilité des institutions ». Aux dirigeants congolais de profiter de ces atouts ! Kléber Kungu

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire